Ce sont des sculptures tactiles et textiles prêtes à accueillir le corps, des équipements à
épouser : entre le costume et l’objet.
Ne prenant leur pleine mesure que si elles sont animées par l’être humain, mes créations me
semblent inachevées sans ce contact.
Leur appropriation par le public ou des danseurs les éclaire, les transfigure. L’habit et
l’habitant sont révélateurs l’un de l’autre dans l’improvisation.
Pour le performeur, il s’agit de se laisser prendre et porter par ces structures.
J’imagine des objets propices à créer des traits d’union, parce qu’ils trouvent leur
accomplissement dans le contact, la rencontre.
